Humeurinterne

La_vie_d'un_bonobo

Lundi 12 avril 2010 à 13:17

 Croire que l'on se connait.
Et toi t'es qui? Bonne question. Pas envie d'y répondre, t'imagines si j'suis juste un mec normal? Ou pire encore, un mec qui passe inaperçu, dont la vie passera inaperçu, du début à la fin. Parce qu'y en a.
Mais si j'en suis, autant ne pas savoir ce détail.
D'un autre côté, passer son temps à chercher qui on est réellement, c'est la pérave!!!
Suivre ses envies. On me reproche sans arrêt ma "belle vie". "Tu fous rien, tu te reposes sur tes lauriers, tu sors sans arrêt, tu rentres juste pour qu'on s'occupe de ton linge, tu préviens toujours une heure à l'avance, t'as un mauvais sens des priorités, heureusement que t'as des amis, et blah et blah et blah"... Pffffff, merci, j'avais oublié quelle chance j'avais, si j'ai vraiment tout ça, j'vais tout faire pour pas changer. Pourquoi la vie devrait-elle être difficile?
S'amuser à vivre!!!
Aujourd'hui, tiens. Ben j'méclate moi!!!! Y a des milliers de personnes qui pensent sérieusement au suicide, des millions qui n'en ont même pas le temps, des milliards qui triment au travail et vivent parce qu'il n'y a rien d'autre, sans autre contentement que la télé de 8 a 10h le soir, tout un paquet de gens qui crèvent la dalle, et au milieu de tout ça, des gens disséminés aux quatres coins du monde, qui vivent en samusant, dans un travail pas si difficile, puisqu'ils font ce qui leur plait
J'vais paraître un peu niais, mais y a trois choses qui me plaisent vraiment et que j'ai soupesée en "choisissant ma voie". Le sport, la musique, les mathématiques.
Accessoirement, y a les filles, la picole, les jeux vidéos, l'écriture, mais soyons sérieux, si j'avais fait dans les femmes y aurait eu des jalouses, dans la picole ç'eut ètè dangereux, etc...
J'ai choisis les maths, j'ai peut-être fait un erreur. Parce que des métiers qui n'utilisent que les maths, y en a très peu. Prof de maths, chercheur en maths... no way. Ingé, on verra... Mais j'ai un sérieux doute...

L'erreur est humaine, non?

Lundi 12 avril 2010 à 13:04

 Lundi, putain... 
Un week-end bien sympathique, un peu court comme d'hab', mais un week-end, un vrai!!!
Hier soir on s'est foutu de ma gueule: "yo, t'as un blog!!!! mouhahahaha".
En cherchant un peu, toi aussi t'as un blog ma belle, sauf que tu veux pas me le montrer!!
J'ai un peu réfléchi.
On m'y a un peu aidé, j'avoue.
Si j'écris, au départ, c'est pour la purge, rien de plus. Les toilettes du cerveau, on est en plein dedans, mais, en bon trappeur, je pense pouvoir trouver ici matière à réfléchir.
J'ai eu un peu peur, aussi.
"Bientôt, j'aurai plus rien d'intéressant à écrire".
La peur de la page blanche.
Mais en fait, ça, c'est pas grave. S'il arrive que je n'écrive plus, définitivement ou pas, celà voudra simplement dire que je n'en ai plus besoin.













C'est tout.

Vendredi 9 avril 2010 à 18:14

http://www.russelllindsay.co.uk/custom/Bondage%20Bunny.jpg 

Pourquoi?


C'est l'histoire d'une lapine qui voulait aller au canada...
Les cours me manquent.
Les concours me pressent.
Une seule idée en tête, me changer les idées, avant mêmes qu'elles ne soient négatives.
Pris par les chaînes de l'envie.
Par les chaînes du temps aussi.
Et des responsabilités.
Est-on libre?
De quoi se libérer, si ce n'est de soi-même?
De ses choix, peut-être.
Des autres sûrement.
Mais l'emprisonnement est une addiction.
Seul, on se sent en cage, privé d'autrui.
A plusieurs, on est limité par autrui.



Pourquoi?
C'est l'histoire d'un mec qui repeignait son plafond.
Une histoire de fou.
Et l'histoire du mec qui finissait jamais ses...
Bref.
J'sais pas comment on gagne ce putain de jeu de la vie.
Et si j'perds, j'me serai battu pour y rester.
Des fois, se demander pourquoi, c'est de trop.
Et des fois non.
"Faut pas... "
Un faux pas et c'est fini.
Demain ça ira mieux.
Mais comptez pas sur moi pour changer mon train de vie.
A tous ceux qui comptent sur moi ne serait-ce que pour un sourire.
(Eh ouais en vrai j'suis pas un mec déprimé, hein!!!)
Demain...

Vendredi 9 avril 2010 à 17:57

 Demain ça ira mieux.

Demain...

Aujourd'hui, j'déconne un peu, peut-être, mais demain ça ira mieux.

Pourquoi ça irait pas mieux?

Ouais, j'déconne un peu, plus aucun sens des priorités, mais...

Demain, oui, c'est ça, demain ça ira mieux...

Même si... même si aujourd'hui prépare demain, y a pas de magie, pas de secret, n'empêche...

Demain ça ira mieux...

Et si on se disait... qu'aujourd'hui.... c'est déjà pas mal?

Si on abandonnait cette idéologie de procrastinateurs à la no future?

Pas besoin, hier c'était pas mal, aujourd'hui c'est comme hier, j'espère que demain ne changera pas.

Demain, demain on verra, ouais. On verra bande de tarlouzes.

Ok?

Vendredi 9 avril 2010 à 14:54

 Confiance.


Confiance?

On sait tous de quoi il retoune, en gros.

Avoir confiance en soi. Avoir confiance en quelqu'un. Avoir confiance en l'humanité. En la science.

Avoir confiance, tout simplement. Mais parfois, non, en fait, souvent, c'est dur.

Comment avoir confiance en soi, on se connait, on connait nos vices, nos "péchés", savoir qu'à chaque instant l'esprit change ses priorités, que chaque matin, les envies changent, savoir qu'on risque à tout moment de laisser tomber ce qui avait tellement d'importance. On connait tous le changement.

"Putain... Plus j'avance, plus j'grandis, plus j'comprends rien!"

Ouais, avoir confiance en soi, laisse tomber.

Avoir confiance en quelqu'un? Pas de malaise, bizarrement ça me parait plus simple. Ma bande de bonobos est digne de confiance en général.
Bien sûr y a des accros, bien sûr y a des jours où j'voudrais faire tomber des têtes, mais la plupart du temps, j'ai une épaule pour me poser, une jd pour oublier, une musique à écouter et une soirée pour ressuciter. Les poteaux ça va vient m'avait dit ma prof d'histoire en troisième, la classe entière s'était foutu de ma gueule quand j'avais répondu que le plus important dans la vie c'était les poteaux. Aujurd'hui j'ai bien grandi, et c'est pas fini. Pas fini d'apprendre de la vie, pas fini d'apprendre des autres, et de mes erreurs ô grand merci. Mais y a bien un truc que j'peux affirmer: le plus important dans la vie, c'est les potes. Désolé.

Avoir confiance en l'humanité? Laisse tomber. Tellement de choses à dire. D'un côté y a les égoïstes, ceux qui s'en battent les couilles de ce qui n'appartient pas à leur cercle fermé. Tous des enculés? P'têtre p'têtre pas. De l'autre côté, social powa', pour faire simple. J'passe ma vie à penser aux autres. Putain de cercle vicieux. Si chaque pauvre (excusez du peu) vit pour aider un autre pauvre, j'vois pas trop où ça nous mène.
Révolté par la guerre, la famine, les abus, les "guerres" de religion, la violation de la quasi-totalité des lois morales qui devraient régir le monde humain. "Il faudrait changer les héros, dans un monde où le plus beau...." désolé, j'ai du mal à avoir confiance dans une race qui se croit spéciale, qui oublie le prix de la vie, qui s'entête à se poser en tant qu'être penseur.


D'aileurs, ça me fait chier d'en parler ici, mais j'ai ça en tête alors tant qu'on y est.
Mercredi, messe et enterrement. Je ne suis pas un habitué des églises, et je me porte très bien sans enterrement, alors ke pouvais pas me douter.
Sur les deux heures et demi passées à l'église, on a plus parler de Jésus et de sa résurrection que de flo et johann. Athé, j'en avais en gros rien à foutre de tout ça en plein tourbillon intellectuel, besoin de faire mon deuil, pas de faire de la théologie.
On m'en a parlé après la messe. Des gens agnostiques, des gens athés, des gens croyant, des pratiquant. Dernière nouvelle, paraît que de ne pas croire en "quelque chose" après la mort c'est très dur dans cette situation. Je le dis un peu méchament mais ça me fait plaisir qu'on est pensé à moi. Avoir des amis disais-je, c'est important. Eh ouais, c'est dur, le seul "lieu" où restent les morts, c'est mon esprit, mais rien de neuf, la mort est la fin de tout, pas de réincarnation, pas de résurrection, pas de petits nuages sur lesquels se poser avec un bon bouquin, pas de monde parfait, pas même d'enfer avec tig et fourche, rien, que dalle, l'abscence de pensée, l'abscence de sensations, les sens nous quitte, plus rien n'a d'importance... Pas à veiller sur les vivants, pas à se demander si on a bien vécu, de comptes à rendre à personnes, finalement je reste sur mon idée: l'esprit est une propriété émergente de la matière, l'âme est un sanctuaire pour les lâches, dieu est l'ami imaginaire, et moi dans tout ça (j'en profite pour rappeler qu'en général je suis plutôt tolérants face aux religions, qui je le crois participent (en général) au bien être moral de la société) je garde pour moi la conscience d'un acte bon ou mauvais, je ne m'en remets qu'à moi.                  Je me sens comme un adulte dans un jardin d'enfants.

Croire en la science. Vaste sujet. Pour faire court, l'essence de la science est une neutralité à toute épreuve. La science résume ce monde et les autres, la science permet le progrès et la lecture du passé, elle permet de prévoir de manière théorique des modèles futurs. Comme les disait un prof que je ne suis pas près de quitter, "toutes les bases de l'informatiques étaient posées avant que ne fusse conçu le premier ordinateur, vous savez". Le message est simple, savoir dans quoi on s'embarque plutôt que de foncer dans les premier "piège" venu.
Certains me diront que la science ne touche pas au spirituel, à ceux-là je demanderai de remonter d'un paragraphe ou deux et de redescendre ensuite.

Bon, je pense que c'est clair, la confiance, ça se gagne, et c'est important. Faible conclusion, si quelqu'un pouvait m'éclairer plus avant à ce sujet....
"j'ai peur de mes proches parce qu'ils connaissent mes faiblesses
mes talons d'Achille, ils savent à quel point mes fondations sont fragiles
Ils m'font confiance pour l'instant
 
mais quand je les décevrais, ils seront près de moi, prêt à frapper les premiers"

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