Humeurinterne

La_vie_d'un_bonobo

Jeudi 8 avril 2010 à 13:52

 Un peu honte.
Dès le réveil, coça, je sais bien qu'il est bientôt deux heures, que les révisions ne se font pas sans moi. Je vaque tout de même quelques minutes dans mes coins préférés.
En premier lieu, scanner mes propres pensées, jauger mon esprit: oula, mauvais jour.
Ensuite, surfer un peu, voir des gens déverser leurs propres sentiments. Un blog me touche assez pour que j'aies envie d'écrire.
Helsinki, ou pas. Le froid est partout le même. )
Je tourne la tête. Ca fait un peu mal, mais le bonheur d'y voir mon chat me donne envie de rester éternellement coça. Il me regarde à son tour, me fait cette espèce de clin d'oeil particulier que les chats font parfois, et repose (laisse tomber plutôt!!) sa tête entre ses pattes.
Bon, peut-être y a-t-il du beau dans ce monde, même aujourd'hui!
Ca a du tourner sec cette nuit dans ma tête, j'ai l'impression d'être un malfrat rattrapé par son passé glauque et morbide. J'ai rêvé de toi flo. Mais pas que, et ça c'est nouveau, une semaine que je te voyais en secret dans des rêves plus réalistes que ce que j'aurais bien voulu. Alors je considere ça comme une victoire, après tout.
Malgré cela, je n'ai envie de rien aujourd'hui, n i travail, ni sortie, ni amis.... si, il y a elle, j'aimerais la voir, lui dire qu'elle me manques déjà, depuis lundi.
Je m'attache. A une époque, j'aurais sûrement dit je m'attache trop. A une époque je le redirai sûrement. Mais pas pour l'instant.
Etre conscient de la réalité, être conscient de la précarité, et je ne vous parle pas du monde du travail!!
"Il suffit d'une seule femme, tu sais."
Mouhouhouhahahaha.



On finit toujours seul. Par envie, je suppose. Par dénis. 




Seul.

Jeudi 8 avril 2010 à 0:30

 Sale Baltringue.
C'est ce que je me dis quand je me vois dans le miroir le matin?!
Pourquoi?
Une sorte de dégoùt, inné, pour moi-même.

Mais je compense par une sorte d'égocentrisme exacerbé que je ne contrôle qu'à moitié ( et encore ). Tiens, qu'est-ce que je disais déjà? Ouais, je parle trop de moi...

Et cette peur de ne pas plaire à ses propres amis?                Ca, quand j'y pense, c'est con. Mes potes me plairont tant qu'ils resteront eux-mêmes, la réciproque doit être vraie... 

Ouais pas vérifiable.

Et y a ce monde, cette bulle, toutes les choses dont je ne me lasse que par périodes. Quand je dis périodes, je sous-entends plutôt une sorte d'irrégularité sans faille, une spontanéité du modèle qui empêche toute prévention. Mais le mal est là, des resets sont ( souvent ) nécessaires pour mon... bien être mental? Je repousse le prochain pour l'instant. Je suis bien dans cette peau. Pas à me plaindre, de rien. Mais au fond, c'est p'têtre là qu'est le vice. Ce besoin de se plaindre, on le connait tous, non?

Bonne nuit, monde cruel, prêtes-moi ton séant que je m'y étende, marque mon corps endormi de tes ongles osseux, change mes rêves en une litanie incertaine, et surtout, oui, surtout, fais ton oeuvre d'oubli.

                          La journée a été longue.                                     On ne t'oublie pas, on ne t'oubliera jamais.

Mardi 6 avril 2010 à 16:42

 May I Have Your Attention Please?
Parait qu'y a un bug. Un truc qui fait qu'on tourne pas rond, jamais. Qu'on a tous un problème, là, dans la caboche.
Pourquoi? Euh; question suivante? Y a pas de pourquoi, pas de cause intelligente, l'homme est tellement bien fait (je plaisante.) qu'il a une fonction autodestruction.
Après tout pourquoi pas?
Est-ce qu'on passerait pas sa vie à en chercher la fin? Perso, ça m'amuse pas trop de vivre, mai ça m'amuserait encore moins de mourir. Et je prends de plus en plus conscience que le pire, c'est de voir mourir. Ceux qui comptent, s'entend.Flo. Corentin. David. et tous les autres, ceux auxquels je ne pense pas, là, tout de suite. Surtout toi, flo. Une semaine déjà, même un peu plus. Il a fallu que tu piques la vedette aux concours, il a fallu que tu t'ancres dans nos mémoires jusqu'à la fin de nos jours, et le pire, c'est que sans le vouloir, tu nous avais déjà tous touché avant de mourir. Alors putain de con, t'avais pas le droit de  nous faire ça. Demain, je vais à ton enterrement mon con, et je sais même pas si les larmes vont enfin sortir, si le noeud au ventre va enfin se défaire, si je vais oublier quelques heures ton sourire et ta joie de vivre pour me concentrer un peu plus sur les dangers de la vie. Eh, blondinet, je crois pas que tu puisse faire quoi que ce soit aujourd'hui, et plus particulièrement me lire, mais dans le doute... bon voyage.
Un truc qui tient pas debout donc. Chez certains, on parle d'amour, chez d'autres d'addictions. S'attacher, c'est gris, noir et blanc à la fois, le bien et le mal réunis, le carnage après l'embuscade. alors...

Pourquoi pas?
Moi, j'suis prêt à vivre, alors qui m'aime me suive.

Mardi 6 avril 2010 à 16:02

 La plupart des gens qui commencent un blog ont une fâcheuse tendance à croire qu'on les lis, que ça interesse d'autres personnes.... Fichus optimistes, tout le monde s'en fout. Alors je vais faire comme si mon seul lecteur dès à présent, c'était moi. "-c'est stupide d'écrire alors non?" eeeeh non, c'est pas stupide, je serai bien content de savoir où j'en étais plus tard.
La douce musique de la vie continue sans cesse, se crée d'elle-même dans un tohu bohu qui change notre humeur.
C'est quand même bizarre, de lire ça maintenant et de savoir ce que je pensais y a (remplacer par la durée donnée).
Bon, si t'es mal en ce moment, j'te conseille "true confessions" de rjd2, ou un petit "positive" de mr oizo.
Si après ça ça va pas mieux, y a toujours les "burning pets" non?




http://www.reverbnation.com/controller/audio_player/detachable_player/artist_599826?autoPlay=true


Mardi 6 avril 2010 à 15:55

 Bon.
                          Bon.
                                                             Bon.
Je me lance.
Alors voilà, c'était donc ça.
Je me rappelle l'époque oubliée de la blogmania.
Celui qu'en avait pas, c'était un oublié de la société. Un sans-vie, un sans-ami. J'n'ai pas "réellement" eu de blog à cette époque. J'dis réellement parce qu'en fait j'en ai eu un, qui m'a pris tout mon temps pendant, oh, j'dirais bien dix minutes.
Alors là j'expérimente, je tâte l'enfant.
J'vous promets rien, j'me promets rien.
On verra.
Bienvenue.
 
 

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